La cérémonie

Le Salon du mariage

Le salon de la Grande-Duchesse , que l’on dénommera plus tard le Salon du Mariage est toute la fierté de l’Association et de la ville de Darmstadt. Un plafond à caisson en stuc recouvert d’or fin, les parois en lambris au-dessus desquels une peinture murale représente les noces princières, des gobelets ciselés en argent fin exposés dans les vitrines, tout l’ensemble offre un cadre exceptionnel pour un mariage civil et particulièrement romantique. 

Le « Maitre de cérémonie » (Hochzeitsbutler)

Le maitre de cérémonie, le « butler » veille au bon déroulement de toute la cérémonie. En frac et chapeau claque il accueillera les fiancés et les accompagnera jusqu’à la salle des mariages; il les assistera, s’ils le désirent, en fin de cérémonie dans leur première épreuve de couple: la cérémonie du « gobelet de la fiancée ».

Le gobelet de la fiancée (Brautbecher)

La cérémonie du gobelet de la fiancée trouve son origine dans une légende du 16ème siècle. Il est rapporté que le Grand-Duc avait promis la main de sa fille à l’ orfèvre qui saura créer un gobelet hors duquel les jeunes amoureux puissent boire simultanément, sans verser une seule goutte hors de celui-ci. C’est ainsi que naquirent les « gobelets de la fiancée » : une jolie jupe en verre ou en argent fin ciselé  est surmontée de deux gobelets, de grandeur différente qui grâce à un mécanisme ingénieux peuvent s’adapter à la grandeur des fiancés leur permettant ainsi de réussir dans leur première épreuve de couple. Leur union célébrée, les jeunes époux assistés du maitre de cérémonie peuvent s’ils le désirent, se soumettre à l’épreuve du gobelet  à leur sortie de la Tour, sur le porche; surmontée avec succès celle-ci sera gage d’une union heureuse et harmonieuse. Des gobelets de modèles différents sont présentés dans le magasin de la Tour et proposés à la vente ; cadeau ou souvenir qu’il est possible de personnaliser par une fine gravure des noms, de la date …d’un évènement digne d’être gravé dans les esprits.

  • La cérémonie remonte à une légende du XVIe siècle.